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Sublime est Sublet !
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4 septembre 2009

Pas de danger

Alessandra Sublet : "Jamais je ne me suis sentie en danger sur M6"

Nouveau challenge pour France 5 et Alessandra Sublet. A partir de lundi, l'ex-animatrice de M6 sera aux commandes de C à vous, le magazine quotidien que la chaine publique lance chaque soir à 19 heures. Un défi pour France 5, qui compte se faire une place dans un univers hyper concurrentiel, et pour l'animatrice, qui compte évoluer et se densifier en étant aux commandes d'un talk-show nouvelle génération.

Entretien. Ozap : L'émission démarre ce lundi. Comment vous sentez-vous à quelques jours du lancement ? Alessandra Sublet : Je vais hyper bien. Je regarde France 5 toute la journée ! (Rires)

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Et alors ?!
C'est génial cette année ! Alors qu'il y avait plus de 60% de rediffusions, cette année est l'année de la nouveauté puisqu'il y aura plus de 60% de programmes inédits. Après, je ne change pas non plus de bonnes habitudes parce que je regardais souvent France 5 pour ses documentaires et ça me fait plaisir d'y être.

A quoi ressemblera C à vous, votre émission quotidienne ?
C'est un magazine, un talk… Je ne sais pas vraiment comment on peut nommer ça. On va dire un talk parce qu'il y a des invités et donc forcément, il y aura un échange d'idées. La première partie de l'émission est consacrée à l'info : on va choisir un fait du jour parce qu'on sera en direct, et on le traitera de façon un peu décalée. Il y aura, pour cela, deux journalistes : Nathalie Lévy, transfuge de BFM TV, et Nicolas Poincaré, transfuge d'RTL qui fait désormais les matinales de France Info. On recevra un invité, un expert qui, tout dépend de l'info et du fait du jour, viendra témoigner ou nous apporter un peu plus d'info concernant l'actu que l'on traitera. Et durant la deuxième partie, on recevra un autre invité. Ça sera un peu plus « entertainment » puisque ce sera soit un acteur, un chanteur, une personnalité que l'on ne connaît peut-être pas forcément mais qui aura quelque chose à dire. En tout cas, on ne s'interdit pas d'inviter des anonymes ou des personnalités qui ont une certaine notoriété mais qui ne sont pas nécessairement en promo.

« Il y a un mélange de genres dans cette émission qui est fantastique »

Et le tout se passera autour d'une recette de cuisine…
La cuisine sera le fil rouge, tout au long de l'émission. En alternance, Julie Andrieu et Babette de Rozières viendront faire un mets. Elles commencent à cuisiner à 19h, elles finissent vers 19h45 et on passe tous ensemble à table. Et l'invité est avec nous à ce moment-là. Je trouve plutôt rigolo d'avoir un invité à ce moment-là d'abord parce qu'on ne parlera pas tout de suite de lui mais plutôt peut-être de sa façon de cuisiner ou de recevoir chez lui. Et s'il a envie de mettre une main à la pâte, pourquoi pas. En tout cas, tout est ouvert ! Et ensuite, il y aura une interview qu'on fera à plusieurs parce qu'on est tous autour de la table pour un moment chaleureux et convivial.

Et on pourra suivre le dîner sur internet ?
Alors, en fait, on a envie de mettre une caméra qui sera reliée au site internet de C à vous, de 19h à 20h en direct, pour que les internautes et les téléspectateurs qui ont envie de suivre la recette puissent le faire. On a d'autres idées concernant le dîner et la prolongation du dîner après 20h mais ce sera une autre étape.

Vous pensez que ce sont tous ces ingrédients qui font que ça ne va pas ressembler à un talk-show qu'on aura déjà vu ?
Ca va être difficile parce que, très franchement, l'endroit, je ne l'ai jamais vu. C'est-à-dire que l'endroit, c'est déjà la nouveauté. Avec la cuisine par exemple, il faut essayer de visualiser ça que, pendant que je parle, il y a quelqu'un qui cuisine et qui cuisine vraiment. C'est-à-dire que quand Julie Andrieu décide de battre ses œufs, elle les bat vraiment (rires). Autant vous dire qu'on va assister à des grands moments de direct. C'est aussi pour ça que je suis heureuse. Il y a un mélange de genres dans cette émission qui est fantastique. Les gens qui aiment la cuisine vont être servis, les gens qui aiment un peu l'info vont être servis, les gens qui ont passé une journée entière au travail et qui ne se sont pas nécessairement branchés sur leur télévision, sur internet ou à la radio vont être, en une heure, au courant de tout ce qui s'est passé. Je ne peux pas vous dire mieux.

« L'audience n'est absolument pas mon moteur »

On parle beaucoup de cette case depuis de longs mois. Du coup, il y a une pression supplémentaire pour vous ? Il y a un objectif, même d'audience ?
Non, il n'y a pas de pression. La seule pression que j'ai, c'est que je ne m'étais jamais autant investie pour une émission. Jusqu'à maintenant, ce n'était pas mon rôle. Moi, j'y crois parce que quand on a l'envie, et c'est mon cas et celui des gens avec qui je travaille, et que, quand on propose quelque chose qui est assez novateur, je trouve que c'est une belle alternative à ce qui existe déjà et je pense que le public y trouvera son compte. Maintenant, c'est une case où il y avait la rediffusion des magazines de la santé : Yves Calvi fait plus d'un million de téléspectateurs aujourd'hui, Le magazine de la santé descendait à un peu plus de 100 000 téléspectateurs donc il y a un vrai challenge de trouver son public. Mais, pour le coup, le luxe d'être sur France 5, c'est qu'on nous laissera le temps de nous installer et de nous trouver.

Et à l'inverse, il n'y a pas une frustration quand on est animatrice de passer à des millions de téléspectateurs et de se dire que là, on aura peut-être que 100 000 personnes ?
Non parce que pour ma part, quand on me dit « Tu vas avoir ta quotidienne en direct sur France 5 », c'est oui, oui et trois fois oui. Si vous voulez, que je m'adresse à 100 000 personnes ou à 4 millions de téléspectateurs pour L'amour est dans le pré, pour moi, c'est la même chose. Je le fais avec autant d'envie et de plaisir et je n'espère qu'une chose, c'est qu'on gagnera des téléspectateurs grâce à cette envie, en espérant la transmettre. Mais pas une seule seconde je me suis dit « Je change et je vais sur une chaîne qui a moins d'audience ». Ce n'est pas que ça ne m'intéresse pas, mais ce n'est absolument pas mon moteur. En revanche, c'est un vrai challenge de se dire qu'il faut en attirer d'autres (rires). Pendant ma dernière année chez M6, je prenais autant de plaisir à faire Incroyable Talent que L'amour est dans le pré mais je savais très bien que, quelque soit l'animatrice, ça marcherait. Bien sûr, vous pouvez apporter un petit peu de vous mais le concept est tellement fort et tellement bon que ça marchera toujours. Là, sur France 5, c'est super motivant de se dire que vous allez y être pour quelque chose dans cette audience-là, que quelque part, votre griffe, votre façon de faire, de parler, de bouger va peut-être attirer les téléspectateurs ou, je ne me le souhaite pas, ou pas.

« Jamais, une seule seconde, je ne me suis sentie en danger chez M6 »

C'était impossible une telle évolution sur M6 ?
Je vais vous dire pourquoi ce n'était pas possible. Parce que quand M6 est venue me chercher, c'était pour du divertissement et pas pour un magazine, ni même de l'info. Donc c'était difficile pour eux de me faire passer d'un genre à l'autre pour deux raisons : la première, c'est qu'il y a déjà largement les compétences avec Mélissa Theuriau, Aïda Touihri, Nathalie Renoux, Estelle Denis et j'en passe. Ca aurait été compliqué de justifier un passage à ce moment-là. Et puis, surtout, le divertissement d'M6, les émissions sur lesquelles je travaillais, il n'y avait pas non plus d'autres jeunes femmes - aujourd'hui, oui, elle a été recrutée pour ça, il s'agit de Sandrine Corman - qui étaient là pour reprendre les rênes tout de suite donc j'avais une vraie place. Honnêtement, j'avais une vraie place et jamais, une seule seconde, je ne me suis sentie en danger chez M6.

Par exemple, ça n'aurait pas changé la donne si M6 vous avait confié Nouvelle Star ?
Eh bien non ! Si j'avais eu Nouvelle Star une année, je l'aurais fait avec grand plaisir et vous le savez très bien, mais ça ne m'aurait pas fait changer d'avis. Parce que je pense que j'avais, au fond de moi, l'envie de bouger, d'évoluer un peu et je sais que c'était à moi d'aller chercher cette place-là et non pas à M6 de me faire d'autres propositions, parce que j'étais déjà gâtée honnêtement. Donc, non, sans aucune hésitation, non.

Vu de l'extérieur, vous étiez une animatrice emblématique d'M6. Pourtant, on a eu l'impression que c'était un peu compliqué comme rupture, notamment pour L'amour est dans le pré, on ne vous a vue nulle part finalement. Comment l'avez-vous vécu ?
En fait, pour L'amour est dans le pré, le programme est fait pour les agriculteurs qui participent. Chaque année, l'animatrice fait une première interview pour expliquer un peu qui sont les agriculteurs et ce qu'ils cherchent, et ça a été fait, et pendant l'été, toutes les interviews qui ont été faites ont été faites avec les agriculteurs et c'est normal parce que ce sont eux les stars. Encore une fois, sur des programmes comme ça, vous n'êtes pas le centre du monde. Ma seule fierté, sincèrement, c'est d'avoir emmené ce programme jusqu'au bout, qu'il ait marché, et d'avoir attendu la date de ma fin de contrat pour que tout soit honoré parfaitement, tout simplement.

« Il était peut-être plus honnête de dire que je divorçais »

Là, vous arrivez sur un groupe. C'est très à la mode à France Télévisions de voir les animateurs sur plusieurs antennes. Est-ce que dès le départ ou même maintenant, vous avez évoqué la possibilité de faire d'autres choses sur France 5 ou sur une autre chaîne ?
En tout cas, la volonté du groupe, c'est de réunir cinq entités en une seule et ce n'est donc pas impossible que certains animateurs viennent de temps en temps d'une chaîne à une autre faire ce qu'on appelle des « one shot ». Mais, en ce qui me concerne pour le moment, bien sûr qu'on a évoqué le sujet, mais moi, j'ai envie de me concentrer sur l'émission que j'ai, qui est déjà un beau challenge, et on verra après (rires).

Et vous voyez ça pour cette saison ou vous préférez vous concentrer plutôt sur la quotidienne ?
Je ne me pose pas la question comme ça. Je me dis que c'est déjà un beau défi, un beau challenge et que de me disperser n'est pas forcément à l'ordre du jour.

Ces derniers mois, on vous a aussi beaucoup vue dans les pages people des magazines concernant votre vie privée. Pourquoi répondez-vous facilement aux questions sur votre divorce ?
En fait, je n'ai pas répondu facilement. Il se trouve qu'un journaliste m'a posé la question, c'est le dixième journaliste peut-être qui me posait la question : « Et les enfants, c'est pour bientôt ? ». En même temps, c'était la suite logique après un mariage. Et je me suis dit qu'au lieu de trouver à chaque fois une réponse ambiguë ou une alternative à cette question, il était peut-être plus honnête de dire que je divorçais. Et c'est ce que j'ai dit récemment, ce n'est pas parce que j'affirme que je divorce que, pour autant, je me répands dans la presse people et que les paparazzi s'intéressent plus à moi, au contraire.

Donc pas de regrets ?
Pas de regrets. Ca ne me coûte rien et je pense qu'au moins, ça m'évite qu'on me pose la question de savoir quand est-ce que je ferai des enfants. Dans notre métier, il faut se défendre et ne pas se répandre sur sa vie privée, mais ce n'est pas la peine non plus de répondre dans l'affirmative ou de répondre des bêtises si on sait d'entrée de jeu que la donne est faussée.

Julien Mielcarek. Ozap.

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