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Sublime est Sublet !
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7 septembre 2009

La ravissante Alessandra

Edition France Soir du lundi 7 septembre 2009 page 27

Alessandra Sublet, hôtesse de la maison France 5
La chaîne ose le direct et un concept fort : commenter l’actualité et cuisiner avec deux invités. L’ex-présentatrice de M6 est la maîtresse d’une maison où il fait bon vivre.

Question de rentrée : quel serait le programme idéal à 19 heures sur France 5 ? Un documentaire ! Mauvaise réponse : sortez ! Ou plutôt entrez. Oui, venez prendre place dans ce loft cosy qui ambitionne d’être un nouveau « rendez-vous de la vie ». Ce concept « sévèrement burné », pour reprendre l’expression d’un célèbre patron de l’OM, a nécessité quatre ans de travail. « Nous avons reçu 53 projets, se souvient Claude-Yves Robin, directeur général de la chaîne. Il nous fallait de l’inédit et nous sommes convaincus que cette captation d’une tranche de vie nous fera jouer dans la cour des grands ». Aménagé dans un immeuble de 600 m² situé dans le seizième arrondissement de Paris, le plateau de C à vous occupe un tiers de l’espace. Neuf caméras sont distillées ici et là, toutes orchestrées par Bruno Piney, concepteur de l’émission En aparté. La ravissante Alessandra Sublet, qui a quitté M6 pour devenir la maîtresse de maison, décrypte et commente chaque soir l’information de la journée.

FRANCE-SOIR. Votre départ de M6 s’est fait-il en bons termes ?
ALESSANDRA SUBLET. Oui. On ne m’a pas encouragée à partir, mais j’ai eu un formidable coup de fil de Nicolas de Tavernost (NDLR : président de M6) qui m’a souhaité bonne chance et m’a assurée que les portes de son bureau restaient ouvertes si j’avais besoin de revenir. Ça m’a fait chaud au cœur. J’ai passé trois belles années chez eux mais j’avais envie de faire vraiment autre chose et aujourd’hui on me l’apporte sur un plateau d’argent.

Qu’est-ce qui est le plus motivant ?
Le sur-mesure. Tout était à faire, tout était à construire : de l’équipe en passant le décor, les envies, les rubriques. Et comme j’ai pu participer à toutes les étapes, c’est grisant. En plus, il paraît que je l’anime (rire).

Quels sont les temps forts de l’émission ?
Dans la première partie, nous revenons sur un fait du jour avec un invité qui nous apporte son témoignage et ses lumières. Des journalistes interviennent également. Puis, un deuxième convive sonne à la porte. Nous le recevons, passons un moment en cuisine, goûtons les plats, dînons… Il peut ensuite s’installer au piano, choisir un morceau au juke-box ou brancher sa guitare. On lui demande de réagir sur des photos ou des films et on ne se privera pas d’aller voir des événements qui se passent en direct à la télé, comme le JT de Claire Barsacq, ce soir sur la Six. Aujourd’hui, nous recevons Vincent Cassel et Dany Boon sera en duplex de Deauville. Mardi, c’est Carole Bouquet qui nous rendra visite.

La cuisine est le fil rouge de ce rendez-vous, mais vous n’êtes pas aux fourneaux…
Il faut mieux pour vous (rire). Je ne suis absolument pas un cordon bleu. Comme Zézette dans Le Père Noël est une ordure, je suis incapable de distinguer la piquette du bon vin. Babette de Rozières et Julie Andrieu sont de formidables cuisinières et j’espère apprendre.

Allez-vous vous adapter aux goûts de vos invités ?
On va essayer de les faire participer. J’espère par exemple que Clovis Cornillac, qui est bon cuisinier et possède un restaurant à Lyon, passera derrière les fourneaux.

Une heure, n’est-ce pas trop court ?
Si, nous sommes déjà en train d’essayer de grappiller (rire).

Votre émission s’inspire un peu de 93 Faubourg Saint-Honoré et d’En aparté…
Je suis fière de ces références, et c’est le mix de tout ça qui est nouveau et atypique. Ne pas s’adresser à une caméra en particulier, ne pas avoir de prompteur, pouvoir évoluer librement., ça me plaît.

La concurrence du Grand Journal de Canal+ vous inquiète-t-elle ?
La quoi ? (Rire) On ne peut pas comparer ce qui n’est pas comparable, je ne suis pas Michel Denisot ! Je suis d’ailleurs triste d’être en face d’eux, car ce sont mes amis.

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France-Soir a déjeuné dans le loft
Cassolette de filet de bœuf mariné aux cinq épices, riz moelleux aux fruits de mer, queue de gambas au safran et à la noix de coco… « Et ici, vous avez un punch très alcoolisé, là, un autre moyennement corsé, et dans ce dernier bol vous pouvez prendre la voiture sans risque. Allez, servez-vous. » Pour la pendaison de crémaillère, en compagnie d’une poignée de journalistes, Babette de Rozières s’est « exprimée », comme elle le dit, avec toute la passion et les saveurs qui la caractérisent. En alternance avec Julie Andrieu, la chef fera « vivre le palais » des invités, en préparant chaque soir des plats faciles à réaliser. « Mon plaisir est de donner des idées, de montrer que la cuisine peut être inventive et rester simple », souligne Babette. Ce soir, les invités dégusteront, par exemple, du lapin à la moutarde de cacao. « Les épices font partie de ma culture, reprend-elle. Le tout est de trouver le bon dosage. » La convivialité se mettra donc à table et les convives pourront même mettre la main à la patte. D’ailleurs, s’ils adorent le menu, la chaleureuse gastronome promet de leur faire un doggie bag. C à vous, c’est comme à la maison qu’on vous a dit.
Edition France Soir du lundi 7 septembre 2009 page 27

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