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Sublime est Sublet !
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17 avril 2014

Zen'ceinte

 

En toute sérénité
Alessandra Sublet, enceinte et zen

 

Après son premier bébé, l’animatrice avait eu le baby blues. Aujourd’hui, elle vit sa deuxième grossesse en toute sérénité.

Paris Match. Dans l’entretien que vous nous avez accordé l’été dernier, vous nous faisiez part, malgré le baby blues qui avait suivi la naissance de votre premier enfant, de votre envie d’en avoir un autre. Un vœu exaucé puisque vous voilà de nouveau enceinte !
Alessandra Sublet. Et cette fois-ci, je suis très sereine ! Un bébé est un tsunami dans la vie, que j’ai maintenant ­appris à gérer. J’ai fini par admettre qu’aucune mère n’est parfaite et qu’apprivoiser un enfant demande du temps. Quand j’ai accouché de ma fille Charlie, 22 mois aujourd’hui, j’avais encore un an d’émission quotidienne à faire [“C à vous” sur France 5]. Une fois qu’on a réussi ce numéro d’équilibriste, on se rend compte qu’on est prête à faire le deuxième ! Maintenant, j’ai confiance en moi, ce qui est déjà un énorme pas en avant.

La parution de votre livre, “T’as le blues, baby ?”*, vous a-t-elle aidée à exorciser vos angoisses ?
J’avais envie de dire aux femmes qui m’entouraient que j’étais comme elles, que je ne vivais pas différemment. Qu’il faut arrêter de culpabiliser sur un tas de choses qu’on vous demande à la fois en tant que femme et en tant que mère. Seulement voilà : les femmes n’osent pas parler de cela. Elles ont peur de passer pour des mères indignes. Il faut juste comprendre qu’il est impossible d’être jolie tout le temps, de se comporter en mère exemplaire et en épouse parfaite.

A regarder votre parcours, vous avez l’air d’une battante. Du genre à ne pas vous laisser décourager par un échec…
C’est vrai que j’ai toujours tendance à voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Une philosophie héritée de mes parents, qui avaient le don de toujours faire souffler un vent d’optimisme et de légèreté à la maison. Ils dirigeaient une société de véhicules de loisir et la devise familiale était de ne jamais se laisser abattre. Aujourd’hui, je suis connue pour être franche et cash avec mon entourage…

"Quand on dit d’un garçon qu’il est ambitieux, c’est un compliment. Pour une femme, elle est forcément démoniaque"

Une franchise parfois abrupte, qui ne vous fait pas avoir que des amis dans le métier…
Quand on dit d’un garçon qu’il est ambitieux et battant, c’est toujours un compliment. Il suffit qu’on dise cela d’une femme pour qu’elle donne aussitôt l’impression de vouloir écraser les autres. Une femme battante doit être forcément démoniaque. Du genre de celles qui cherchent à voler le mari d’une autre.

Vous n’avez que 15 ans lorsque vous connaissez votre première déception. Après des années en section sport-étude, vous échouez au concours d’entrée à l’Opéra de Paris. Vous vous écroulez ?
Bizarrement, même pas. Ma mère se souvient que je lui ai dit : “Bon, ben, j’ai loupé. On va passer à autre chose.” J’étais allée au bout d’un chemin. Je n’en garde aucun souvenir douloureux. Peut-être parce que, finalement, je n’avais pas vraiment ça dans le sang. Et si la danse n’avait été qu’un exutoire merveilleux pour éviter de me retrouver à l’école tous les jours, une école que je n’adorais pas ? On ne peut pas toujours forcer les choses. Quand ça ne marche pas, il ne faut pas insister…

Pourtant, vous avez fait preuve de beaucoup d’opiniâtreté pour arriver là où vous en êtes aujourd’hui…
C’est vrai que j’ai envoyé beaucoup de CV auxquels on ne répondait pas. Du coup, je rappelais les gens quinze fois par jour pour obtenir un rendez-vous et cela marchait ! Ce que j’ai aujourd’hui, je l’ai voulu et décidé. J’ai toujours eu cette niaque essentielle pour obtenir les choses. On me mettait à la porte, je revenais par la fenêtre… Tenez, prenons l’exemple de Pierre-Antoine Capton, mon producteur d’aujourd’hui, qui sait pourtant détecter les talents. Eh bien ! il y a douze ans, il m’avait reçue dans son bureau pour me dire qu’il n’était pas certain que je doive persévérer dans cette voie.

http://dandylan.free.fr/photos/aless2014/revues/parismatch140417.htm

Paris-Match

 

 

 

 

 

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